Test - The Cave

Il était une fois plusieurs fois...une cave.

Test - Hotline Miami

Un animal est dans la place.

Test - Faster Than Light

Le space opéra minimaliste

Test - Edna and Harvey's New Eyes

Lili au pays des Nerveux.

Test - Lucius

Je suis ton fils!

News - La Team Meat nous en apprend plus Mew-Genics.


     Si vous avez suivi l'actualité du blog de la Team Meat qui s'est occupée de Super Meat Boy, cela faisait 17 semaines qu'un teasing insoutenable avait commencé pour leur nouveau jeu à venir Mew-Genics sur PC. Alors qu'on avait jusqu'à présent droit à des screenshots qui ne disaient, il faut l'avouer, pas grand chose. Hormis que ça a un rapport avec des chats et que la Direction Artistique ressemble bien à ce qu'ils ont l'habitude de faire...


     Ainsi, Edmund McMillen et Tommy Refenes, les deux compères de la Team Meat nous expliquent que Mew-Genics sera "une simulation de vieilles à chats". Mais, c'est euh...quoi?!


     Pour étayer leurs dires, ils nous parlent de Mew-Genics comme d'un "croisement entre Les Sims et Pokémon, avec une pincée de Animal Crossing et une autre de Tamagotchi". 


     Avec ce genre de discours, je dois avouer que je suis un peu perdu. En tout cas, ça a le mérite d'être ambitieux. Au vu des derniers screenshots, on peut donc espérer s'occuper d'une ribambelle de chats qui s'accoupleront dans notre maison allant jusqu'à interagir violemment par des combats de chats ( le côté Pokémon). Jusqu'où ces deux génies du Mal comptent nous emmener, je ne sais pas. Ce qui est sûr, c'est que leur simulateur de chats va croissant avec un chiffre non arrêté pour nous faire sourire : 25418658283290000000000000.

Amen.

Test - Hotline Miami


     Disponible depuis Octobre de l'année dernière sur PC et Mac, je me devais de vous pondre mon ressenti sur ce qu'est Hotline Miami.[UPDATE] Il vient d'être annoncé sur PS Vita et Playstation 3 pour le printemps.

     Développé par Dennaton Games et édité par Devolver Digital, Hotline Miami a su intéresser les joueurs et la critique par son originalité. Voyez pourquoi.



     Sur la base d'un jeu à scoring, vous incarnerez un serial killer bien amoché dans un Miami des années 80. Graphiquement très recherché, le jeu agresse la rétine avec des couleurs vives tout droit sorti d'un clip des années 80 justement. C'en est presque kitch mais ça lui donne une force et une cohérence conséquente au vu de l'intégralité du soft.



     Dans le fond, Hotline Miami se démarque aussi avec une histoire étonnante. Tous vos meurtres seront prémédités et commandés par un individu dont vous n'entendez que la voix qui traverse le répondeur de votre téléphone. Au fur et à mesure de la progression, vous comprendrez ainsi les raisons d'un tel drame. Non sans mal car le récit relève réellement d'un trip sous acide ou les évènements s'entre-croisent de rencontres vraiment étranges. A vous de démêler le vrai du faux.


     Le jeu affiché en caméra aérienne, vue de dessus, rappelle l'époque des deux premiers Grand Theft Auto ( GTA). Il hérite d'ailleurs de son ultra violence qui pour le coup impressionne réellement. Claquer des têtes, percer et mutiler des corps aura rarement été aussi dérangeant et jouissif. Est-ce à cause de la pauvreté des graphismes, de la suggestion que le visuel implique? En tout cas, c'est sacrément efficace. 

     Comme il s'agira de finir des niveaux fermés en tuant la totalité des personnages armés sur la carte, un arsenal évolutif sera là pour vous aider. Constitué d'armes à feu et d'armes blanches, la variété des massacres jouera en votre faveur et sur celui de votre score final. Un score qui vous donnera accès à toujours plus de matériel. Il faudra ainsi être rapide, s'adapter aux conditions et être particulièrement agile dans le maniement des armes. Oui, vous allez en baver puisque autant vous dire que la moindre balle, le moindre coup vous sera fatale. Heureusement pour vous, le retour à la vie est instantané. Vous allez souvent recommencer les niveaux jusqu'à réussir ce que vous pensiez alors impossible. La frustration des nombreuses défaites donne à coup sûr une grande joie aux victoires. Une étrange sensation quand il s'agit de tueries bestiales et qu'on admire un peu hébété les salles recouvertes de sang après notre passage.. .Mais, c'est une des forces d'Hotline Miami comme d'un certain Super Meat Boy il y a maintenant quelques années.
      
     Autre point non négligeable bien qu'un brun mal exploité selon moi, votre bain de sang ne se fera jamais sans une couverture adéquate : votre masque. Une vingtaine de ces derniers, représentant des animaux comme le cochon, le tigre ou l'éléphant, sera choisi à chaque début de niveau pour vous octroyer un bonus. Le problème étant, vous opterez souvent pour le même car on a cette mauvaise impression qu'une poignée seulement sert réellement à quelque chose. Je vous laisse seul juge pour ce point.



     S'il y a bien une chose qui par contre relève du respect, c'est la qualité de sa bande son. Compilation d'artistes électroniques et dance, la musique vous emporte dans la frénésie de vos coups. Elle colle parfaitement à cette ambiance psychédélique, malsaine et rétro du jeu au point de filer des frissons. Si vous voulez d'ailleurs en avoir un aperçu, je vous conseille de suivre ce lien. C'est la force incontestable du titre.



     Disponible sur Steam et sur Gog.com, Hotline Miami est un des jeux indépendants qui marque les esprits. Son gameplay percutant et simple, sa violence démesurée et son histoire mystérieuse au coeur d'un Miami glauque des années 80 en fait un must have. Une suite est d'ores et déjà prévu. Le rendez-vous est pris.


News - Serious Sam Double D XXL arrive sur XBLA.


     Déjà sorti sur PC l'année dernière, la suite du très douteux Serious Sam Double D sorti en 2011, se prépare à débarquer sur Xbox Live Arcade pour le 20 février de cette année.

     Pendant que d'autre se prépare à lancer les hostilités de la prochaine génération de console, Devolver Digital, Mommy's Best Game et Mastertronic déploie l'artillerie lourde en vidéo et images. Et rien que pour la vidéo promotionnelle, le jeu mérite de sortir.


     Pour ce qui est du contenu, on garde les bases du premier opus, puisque concrètement c'est une édition améliorée avec moult nouveautés. 
     Au programme de ce Shoot'em up des enfers, un mode coopération à 2 en local avec l'apparition du très excité Huff. L'amélioration du mode Gunstacker avec 30 nouvelles armes à assembler entre elles. De nouvelles campagnes et missions Challenge pour mener des batailles chaotiques à dos de ptérosaure ( les joueurs de Turok savent) ou sur des monocycles géants. Les ennemies ne sont pas en reste avec de nouvelles classes comme le Torcher Kitty au nom évocateur ou l'Explosion Eater

Si avec ça, vos soirées sont toujours ratées, je ne sais plus quoi faire pour vous.




Test - Chivalry : Medieval Warfare


         Qui n’a jamais rêvé d’être un preux chevalier, armé de son épée, délivrant la jolie princesse ? Ce qu’on ne raconte pas, c’est la bataille totalement dégueulasse qui a eu lieu juste avant. Un champ de bataille dégoulinant ou des chevaliers se battent corps et âmes, découpant des membres à tire larigot. Déjà bien amorcé avec des jeux au succès mitigé comme Mount & Blade et War of the Roses, Tornbanner Studio arrive tout de même à sortir son épingle du jeu avec Chivalry : Medieval Warfare. Financé par Kickstarter, le jeu avait déjà son public et était véritablement attendu !

      Prenant la forme d’un First Person Shooter, vous combattrez sur l’une des six maps  proposées aux côtés d’autres joueurs en ligne. Oui, aucune campagne solo ni jeu hors ligne, juste de la boucherie entre copains ! Plusieurs types de chevaliers pourront être choisis. Vous retrouverez donc l’archer, le lancier, le soldat léger et le soldat lourd. Tous ayant leurs caractéristiques et leurs items propres. Chaque personnage aura en effet accès à plusieurs armes qui seront déblocables au fur et à mesure de vos batailles. Je vous vois déjà rager sur les aficionados du coup d’épée dans la gueule qui ont un stuff de malade. Et bien non ! Les armes débloquées sont en effet souvent plus intéressantes que celles des premiers niveaux mais ne suffisent pas à creuser un fossé entre les nouveaux joueurs et les sinoks passant leur temps à jouer.

      Une fois votre chevalier choisi, vous rentrerez sur le champ de bataille. Plusieurs modes de jeux sont possibles. Vous pourrez donc vous retrouver en deathmatch basique allant jusqu’à 64 joueurs, en team objectif, ou chaque map aura un scénario propre ou en chacun pour soi, un joyeux bordel soit dit en passant. Les modes de jeu sont variés et proposent donc une rejouabilité des maps plutôt intéressante. Dans les Team Objectifs, vous pourrez vous retrouver soit en « attaquant » ou en « défenseur ». De toute façon, n’y voyez là qu’un prétexte pour se tataner la tronche à coup d’armes blanche.


     Sous ses airs de gameplay ultra brutal, un certain raffinement vous permettra de prendre le dessus pendant les combats. La maniabilité du titre est basique. Un clic pour attaquer, un pour se défendre et les mouvements de la molette vous offriront deux attaques supplémentaires. Ajouter à cela un malheureux coup de pied et vous aurez la palette complète de toutes les attaques possibles. Cela peut paraitre pauvre mais c’est en réalité largement suffisant en vue de votre durée de vie sur un champ de bataille. Il est clair qu’il est possible d’attendre le bon moment, tapis dans une fougère, pour surprendre un ennemis dans son dos et vous assurer un frag. Mais est-ce bien là l’esprit du jeu ? Sachant que vous aurez la possibilité le charger en criant, que dis-je, en hurlant (et des fois en allemand), vous foncerez tête baissée dans la bataille en essayant d’en emporter le plus possible avec vous dans une mort brutale. Notons que le tout se fera sur une musique souvent épic et de très bonne qualité pour un jeu indé issu d’un mod d’half life 2.

     Bon, Chivalry : Medieval Warfare a des défauts, des bugs de collisions rageants et une durée de vie parfois douteuse. Mais quel plaisir de se retrouver, avec des amis, épaule contre épaule à charger l’ennemis ! Voyez ce jeu comme le parfait exutoire après une bonne journée de travail. Un gameplay simple, des maps vastes, des graphismes correctes, Chivalry : Medieval Warfare a tout d’un jeu moyen qui aurait pu très vite passez inaperçu. Pourtant, le plaisir est là. Peu importe l’issue des combats, on prend goût à foutre des coups à tout va et c’est beau. Développé par Tornbanner Studio, Chivalry : Medieval Warfare est leur premier jeu. Un coup de maître ! Espérons que des mods feront vites leur apparition, je pense notamment à la possibilité de pouvoir monter de l’équidé pour charger au rythme des sabots de mon poney ! Le pied !

Le jeu est disponible sur Steam pour 22.99€, un prix un peu élevé à mon goût. Dans le cadre d’une offre Steam, n’hésitez pas !


En prime quelques tutos bien utiles pour commencer le combat !




News - The Vanishing of Ethan Carter en teaser.


     Un poil en retard, je tenais quand même à vous communiquer l'annonce d'un nouveau jeu en création chez The Astronauts

     C'est le premier projet de ce nouveau studio polonais composé d'ancien de People Can Fly, à qui on doit Painkiller et Bulletstorm ( et bientôt le nouveau Gears of War avec Epic). 


Bien loin des AAA, The Vanishing of Ethan Carter, inspiré de contes et nouvelles macabres du début du XXème siècle, veut vous plonger dans l'immersion d'une nuit noir, un casque audio sur les oreilles.  

     Le jeu vous fera incarner un détective doué d'un don surnaturel pour visualiser les scènes de crime à la recherche d'un jeune garçon enlevé il y a peu. C'est dans une onirique région montagneuse que vous découvrirez le corps mutilé d'un des ravisseurs. A l'aide de vos capacités et d'outils modernes, l'enquête prendra forme autour d'une force antédiluvienne qui règne sur ces monts.

Construit avec le moteur Unreal Engine 3, les développeurs parlent d'un jeu d'exploration et de découverte au gameplay dépouillé. Le jeu est prévu pour cette année sur PC.


Je suis personnellement très friand de ce genre de promesse qui n'est pas sans rappeler le travail de Frictional Games sur Amnesia. Et pour une fois, même si au vue de la synopsis on pense tout de suite à l'écrivain H.P. Lovecraft, j'ai un espoir qu'Edgar Allan Poe soit aussi mis en avant par les développeurs. 

Avec Amnesia : A Machine For Pigs qui arrive aussi cette année, 2013 risque de sonner la fin de votre santé mentale.