Test - The Binding of Isaac


   Pour fêter la parution prochaine de son extension luxueuse , je voulais revenir sur ce micro phénomène qu’est The Binding of Isaac (TBOI) à travers un test écrit.
    C’était en septembre 2011 que la Team Meat ou plutôt sa moitié, Edmund McMillen, sortait après SuperMeatBoy un jeu encore plus fou à mon sens.
    Pour rappel, The Binding of Isaac est un Dungeon-RPG en 2D isométrique où vous incarnez le petit Isaac, un enfant traumatisé par sa mère infanticide. Autant vous prévenir tout de suite, question histoire et références, TBOI est une pépite vidéoludique.

     Comme son ainé SuperMeatBoy, le sang coule à flot dans TBOI. A chaque salle traversée, qui au passage est générée aléatoirement, Isaac devra la plupart du temps survivre à une horde d’ennemis organiques : des vers blancs, des fœtus cadavériques, des fistules, des mouches et j’en passe et des meilleurs. Et là où McMillen fait fort, c’est que le design général du titre est très cartoonesque et second degré (voire plus). Il n’est pas question ici de rendre son bol de céréales, loin de la. On a du sang et des choses innommables à l’écran mais on les voit avec le sourire. Cela va devenir une habitude chez la Team Meat : le sang c’est mignon.
     Côté référence, TBOI en est blindé. Vraiment. Le mythe d’Abraham et du sacrifice de son fils, Isaac, en est la pierre angulaire. La religion est souvent traitée en filigrane dans les jeux vidéo. Avec TBOI, on y rentre les deux pieds dedans. Et on prend même un malin plaisir à mettre en avant les traîtres bibliques. L’introduction du jeu parle d’elle-même. Un être transcendantal parle à la mère d’Isaac et lui demande ce dernier en sacrifice. Pour survivre, le jeune Isaac devra arpenter des lieux hostiles qui portent les doux noms de sous-sols, caves, profondeurs etc. Et le comble est qu’il aura à sa disposition un arsenal démoniaque et ultra référencé là encore pour déjouer les vils projets de sa Mom. Bélial et moult de ses congénères seront là pour vous aider… ou pas. Vous userez aussi d’objets appartenant ou ayant appartenu à votre mère. Des champignons qui confèrent des pouvoirs ? Tiens tiens… Je n’en dit pas plus car, ils sont là pour vous faire rire, et titiller votre âme de gentil geek.

   Tiens donc, les objets justement. Comme tout RPG, le nombre est conséquent. Pas moins de 132 items seront à votre disposition. Vous disposerez en plus de bombes, de clés, de pilules aux effets plutôt inattendus  et des cartes de nécromancie. Les items, eux, sont définis en plusieurs catégories. Certains seront des bonus permanents (vie, vitesse, force, cadence de tir et portée) , d’autres utilisable une seule fois et les derniers seront de précieux soutiens. Histoire de faire de vous un accro du loot*, la moitié des items sont très rares et la totalité fera appel à votre mémoire car ils n’ont que leur nom et leur apparence pour vous rappelez à eux. Alors, allez utiliser un objet dont vous ne savez pas son utilité quand il vous reste un demi-cœur. C’est ça le plaisir TBOI.
     
     Encore aujourd’hui, je me suis fait une partie et j’ai encore découvert de nouvelles choses. The Binding of Isaac est généreux, au point de rendre accro. Parce qu’il est joli dans son genre, bien pensé et terriblement drôle, je ne peux que vivement vous demander de vous le procurer afin de bien préparer l’arrivée de son extension nommée Wrath of The Lamb qui arrive le 28 mai 2012. Quand on sait toutes les qualités qu’ils possèdent, on se dit que Nintendo a peut-être fait une bêtise en refusant de le sortir sur 3DS. Mais que voulez-vous…
*Loot : objets pillés ou ramassés.

The Binding of Isaac - Développé par Team Meat - Plateforme : PC et Mac - Prix : 4.99 euros.

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